Six-String Samurai

Six-String Samurai

Lance Mungia

  • 1998
  • États-Unis
  • 1h31mn
  • VOSTF
  • Couleur
Inédit
Après la bombe atomique, les Russes ont pris le contrôle des USA, renommés United States of Russia. Suite à la mort d’Elvis, après quarante ans de règne sur Lost Vegas, il faut un nouveau roi. Un rocker sosie de Buddy Holly, guerrier et guitariste solitaire, part en route pour Vegas accompagné d’un orphelin qu’il a sauvé pour remplacer le King. Le chemin sera chargé d’embûches.
Après une soirée bien arrosée, Mad Max, le loup solitaire des Baby Cart et les Leningrad Cowboys décidèrent d’écrire un film ensemble. Voici le résultat ! L’hypothèse n’est guère plus farfelue que ce post-apo inventif, déjanté, hyperactif, mélangeant allégrement SF, chambara, western, road movie et surf rock endiablé ; il donne au spectateur la sensation d’être en permanence en état d’ébriété. Vous reprendrez bien un shot de vodka ?

Adilkhan Yerzhanov

Un cinéma trash insouciant qui ne prétend être rien d'autre.

Mais dans l'image et le mode opératoire du héros se cache une contradiction impossible – mon oxymore préféré : rock'n'roll et samouraï.

Des concepts mutuellement exclusifs, pourtant le film les réconcilie.

Le personnage se bat et danse en même temps.

Quoi qu'il arrive, la joie et le spectacle transversal des genres jaillissent de l'écran en cascades.

Ce qui sauve le film de l'absurdité, c'est sa fin profonde et touchante, inattendue et poignante.

Pour moi, Six-String Samurai est un exemple de cinéma trash oublié qui vaut son pesant d’or.

Séances

11/09 • 17h00 • Salle 300
Séance présentée par Adilkhan Yerzhanov

Billetterie

Crédits

  • Avec : Jeffrey Falcon, Justin McGuire, Kim De Angelo, Stephane Gauger, Clifford Hugo...
  • Scénario : Jeffrey Falcon, Lance Mungia
  • Photographie : Kristian Bernier
  • Montage : James Frisa
  • Musique : The Red Elvises, Brian Tyler
  • Production : Leanna Creel, Jeffrey Falcon, Lance Mungia